Blaise Compaoré n’a pas varié son discours dans les onze chef-lieux de province qu’il a visités du 22 au 26 octobre 2006 dans les régions des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest du Centre-Ouest et du Centre-Sud. Face aux populations, il a signifié que le combat continue. « Nous avons certes engrangé des succès dans plusieurs secteurs. Mais en toute humilité, je reconnais les insuffisances de l’œuvre.

Aussi, nous sommes déterminés, et ensemble nous remporterons des batailles plus grandes et plus nobles pour ce pays », tel est en substance, le message que le « candidat du peuple » a livré à tous les meetings. Refusant de dormir sur les acquis, Blaise Compaoré a appelé ses concitoyens à être eux-mêmes les acteurs du développement. Les rencontres ont parfois pris l’allure de consultations avec des populations en quête d’épanouissement, de bien-être.

Partout où il est passé, le candidat a plaidé pour une mobilisation autour d’une vision commune, d’une détermination pour un idéal. « L’unité d’action doit être un maître-mot dans notre volonté d’œuvrer à l’émergence d’un Burkina Faso prospère et respecté », a-t-il relevé.

Une œuvre commune

Pour mieux montrer à ses militants que les chantiers annoncés dans son programme ne seront possibles que grâce au concours de tous les Burkinabè, Blaise Compaoré s’est évertué à l’emploi de « nous » au lieu du « je ».

Une façon pour le candidat d’interpeller chacun sur sa responsabilité et sa contribution dans la construction du pays. Il n’a pas manqué de dénoncer les pratiques subsistantes qui entravent la bonne marche des initiatives de développement. « Les femmes ont besoin de sécurité juridique pour mieux s’affirmer dans la vie de la nation. Le pays doit également se bâtir une identité nationale malgré la diversité de ses peuples.

Tout citoyen doit avoir à l’esprit ces nécessités de notre action commune », a rappelé Blaise Compaoré. Dans ses adresses aux militants, il a insisté sur l’intérêt de consolider la démocratie, de préserver la cohésion sociale : « Aucun développement n’est possible sans union, sans paix ».
A Bobo-Dioulasso, Orodara, Gaoua, Batié, Diébougou, Dano, Sapouy, Léo, Pô, Manga et Kombissiri, le candidat Blaise Compaoré a développé les principaux axes de son programme : « Le progrès continu pour une société d’espérance ».

Les orientations stratégiques de ce projet quinquennal s’appuyeront sur les acquis du « programme de développement solidaire » pour mettre les indicateurs socioéconomiques au vert. Toutefois, Blaise Compaoré a souligné que les réalisations ne vaudront que par les opportunités qu’elles ouvrent pour le bien-être des populations. « Le goudron ne vaut pas par la noirceur. L’électricité n’est pas là pour se regarder. Chacun doit profiter des avancées que nous avons enregistrées », a-t-il affirmé.

Ainsi, il a demandé aux vieux, femmes et aux jeunes de prendre d’assaut les centres de formation et de production. « L’avenir de l’humanité sera celui de la connaissance, du savoir et des compétences. Toutes les nations qui ne comprendront pas cette logique, resteront à la périphérie de l’histoire », a prévenu Blaise Compaoré. Sa vision pour le progrès du Burkina Faso et l’avenir radieux de ses habitants passe par ce chemin : « Un peuple éduqué, formé, en bonne santé, disposant de moyens conséquents et conscients de ses responsabilités dans les initiatives de développement ». Le candidat a sollicité le soutien de tous ses compatriotes pour gagner ce « combat patriotique » dans les cinq ans à venir.

Jolivet Emmaüs (jolivet_et@yahoo.fr)
Sidwaya