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Humeur : Hermann ou la peur d’une déculottée

Publié le jeudi 27 octobre 2005 à 07h57min

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Sur treize partants à l’élection présidentielle du 13 novembre 2005, il ne reste plus que douze, suite au retrait de la candidature de maître Hermann Yaméogo à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale. Pour un non-événement, c’en est vraiment un pour les observateurs avertis de la scène politique nationale qui savaient que cela arriverait.

Comment cela est-il arrivé ? Maître Hermann Yaméogo, après analyse, s’est rendu à l’évidence que de tous les candidats il est le mieux placé pour obtenir le plus bas score bien qu’il ait commencé à faire la politique avant certains d’entre eux, ce qui, pour lui, est inadmissible et inacceptable.

Que faire alors pour éviter la honte et la déculottée certaine ? Trouver un prétexte pour être absent : la candidature de Blaise Compaoré, qu’il juge inconstitutionnelle. Pourquoi les autres candidat d’« Alternance 2005 » ne se sont-ils pas retirés ?

Pourquoi Hermann, par solidarité, n’appelle-t-il pas ses militants à voter pour ses compagnons en lieu et place du boycott et de la désobéissance civile ? Hermann Yaméogo est un drôle d’opposant qui ne s’est jamais présenté à une élection présidentielle. Comment comptez-vous, maître, conquérir le pouvoir d’Etat ? Arrêtez de tromper vos militants, et en toute intégrité, abandonnez la politique, maître.

Le peuple burkinabè vous connaît maintenant « en détail ». Inspirez-vous de la citation de Bazin Pouvoici : « n’ayez pas peur des échecs, car le premier exerce la volonté. Le deuxième est important. Si vous vous relevez du troisième, vous êtes enfin un homme ».

Hamado Kiékiéta

Observateur Paalga

P.-S.

Lire aussi :
Présidentielle 2005

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Vos commentaires

  • Le 27 octobre 2005 à 12:00 En réponse à : > Humeur : Hermann ou la peur d’une déculottée

    Très belle vraie lecture du Sieur Hermann.
    Vous ne vous trompez point.

    • Le 27 octobre 2005 à 12:21, par un observateur avisé de la scène politique burkinabé, résident en France En réponse à : > Humeur : Hermann ou la peur d’une déculottée

      C’est dommage qu’une telle analyse (si c’en est une ) soit signée par un journaliste d’un journal aussi réputé que l’Observateur Paalga. Cette analyse n’apporte vraiment rien au lecteur si ce n’est le constat de la non participation de Me Yaméogo, doublée d’une présomption. L’idéal aurait voulu que vous soyez d’avantage explicite, avec en sus des faits historiques permettant au lecteur de comprendre le reproche qui lui est fait. A l’évidence, Me Yaméogo pourrait intenter un procès à ce journaliste pour difammation. Il n’y a aucune preuve qui accompagne la critique. Le Faso.net devrait également éviter de nous faire lire n’importe quoi.

      • Le 27 octobre 2005 à 13:18 En réponse à : > Humeur : Hermann ou la peur d’une déculottée

        Bonjour l’"Observateur avisé",

        Il ne s’agit pas d’une analyse d’un journaliste de l’Observateur mais d’une "humeur", genre coup de gueule, en tout cas point de vue d’un lecteur.

        • Le 27 octobre 2005 à 14:23, par un simple citoyen non avisé En réponse à : > Humeur : Hermann ou la peur d’une déculottée

          A "Monsieur l’Observateur avisé",

          ton avis montre d’abord que tu n’es pas un observateur mais un partisan avisé. la preuve, tu n’ es même pas capable de savoir le texte se trouve dans une rubrique "Humeur", donc de l’humeur de n’importe quel citoyen. En plus, je suis désolé pour toi mais l’analyse est la plus objective possible, hermann s’est fait hara-kiri en gérant très mal la crise ivoirienne (avec des sorties qui rappelle un bambin qui commence une carrière politique) ; sans compter ses multiples pirouettes dans la vie politique burkinabè (mange à toutes les sauces en fonction de "SES" interêts).
          Alors monsieur l’avisé, le peuple attendais de pied ferme hermann le 13 novembre pour lui donnner une vraie leçon de démocratie ; je t’assure qu’il risquerait d’être le dernier (noter mon conditionnel) ; alors pour éviter la honte, mieux vaut jetter l’éponge à la manière de certains boxeurs qui durant leurs carrières n’ont jamais pris un K.O lors des combats (tout simplement, on fait jetter l’éponge pour éviter le dit K.O, synonyme de honte).
          hermann est fini, terminé, épuisé, il ne mobilise plus, il ne mobilisera plus tant qu’il ne changera pas de comportement politique.

          Blaise, je ne l’aime pas, je ne l’ai jamais voté, je n’ai jamais eu de sympathie pour celui-là qui est à la tête d’un pouvoir corrompu, dont certains de ses membres ont les mains tâchées de sang, mais au moins, reconnaissons sa qualité de pouvoir récupérer le crise ivoirienne à son avantage.

          Alors hermann, prochainement, dans ces genres de situation, tu t’éclipses et à chaque fois que tu veux réapparaître, tu es derrière le peuple, et tu verras que tu retourneras la situation ; mais pour l’instant les carrottes sont cuites pour toi.

          Merci

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