Le fonds mis en œuvre par l’ambassade de France au Burkina a pour objet de produire et de valoriser des connaissances nouvelles dans des domaines prioritaires pour le développement du pays.

permettra également l’émergence d’équipes de recherche-preformantes, destinées à devenir des pôles de compétence. Il entre dans le cadre du Fonds de solidarité prioritaire (FSP), français d’appui à la recherche au Burkina.

Il est destiné à 11 projets présentés par les unités de recherche burkinabè : le Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone sub-humide (CIRDES), l’Institut de l’environnement et de recherche agricole (INERA), l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), le Centre Muraz, l’Institut des sciences des sociétés, l’Institut de recherche en sciences de la santé. Un appel à candidature a été lancé le 3 mai 2005 et sur les 128 dossiers présentés, 11 ont été jugés pertinents par un collège scientifique et bénéficiant du présent financement qui s’étale sur 3 ans.

Une recherche dynamique pour des résultats efficients

Les recherches ont porté sur des domaines variés comme la santé humaine et animale, l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la lutte contre la pauvreté.

Un bilan sera fait et « nous verrons avec les résultats que nous avons déjà obtenus, comment la recherche peut être mise au développement rapide du Burkina », a affirmé M. Guissou. Il a ajouté que cette convention est la preuve du dynamisme de notre recherche, elle doit être placée dans la dynamique d’accompagnement de nos travaux et permettra d’obtenir des résultats plus visibles, plus performants.

Son Excellence Francis Blondet reconnaît qu’en matière de recherche, au Burkina, il y a « une floraison de grands talents ». « Les chercheurs burkinabè sont de qualité, ce sont des partenaires fiables pour nos chercheurs, notamment dans les domaines qui nous sont communs », a-t-il ajouté.

Le Directeur du CNRST s’est réjoui de cette marque de confiance et a exhorté ses collègues à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est de cette façon qu’ils vont encourager le soutien à l’initiative et faire face aux défis majeurs : la sécurité alimentaire, la performance de l’économie dans la sous-région et la réussite du pays dans la mondialisation.

Assétou BADOH
Sidwaya