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Philippe Ouédraogo, candidat du CDS, du PAI et du PDS : “Un autre Burkina est possible”

Publié le samedi 22 octobre 2005 à 00h00min

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Afin d’assurer le bien-être des Burkinabè, une fois président, le candidat Philippe Ouédraogo a bâti un programme décliné en 16 axes majeurs et s’intitulant : « Bâtir ensemble une nation forte, démocratique et solidaire : un autre Burkina est possible ».

Soutenu par trois partis politiques du groupe Alternance 2005, la Convergence pour la démocratie sociale (CDS) le Parti africain de l’indépendance (PAI), le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS), le candidat Philippe Ouédraogo entend s’installer, au soir du 13 novembre 2005, sur le fauteuil présidentiel du Burkina Faso.

Pour y parvenir, le candidat Philippe Ouédraogo a élaboré son programme autour de 16 axes majeurs et s’intitulant : « Bâtir ensemble une nation forte démocratique et solidaire : un autre Burkina est possible ». Le premier axe de ce programme entend garantir les libertés, respecter les droits des citoyens, combattre les détournements et la corruption pour promouvoir la bonne gouvernance. Les autres axes portent essentiellement sur la promotion de l’emploi, l’accessibilité à la santé, le combat contre les discriminations à l’égard des femmes, l’accroissement des recettes budgétaires, la garantie de la sécurité de tous les Burkinabè à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national.

Avec les 16 axes ainsi dégagés, Philippe Ouédraogo compte atteindre en cinq ans des résultats à même de sortir le Burkina des sentiers battus, matérialisant la conviction qu’un autre Burkina est possible, où il ne régnera plus une « démocratie de façade ».

Faire du Burkina Faso, un pays réellement démocratique

Il s’agit de faire du Burkina Faso un pays réellement démocratique, doté d’une armée et d’une administration républicaine, un pays dans lequel régneront la sécurité, la paix, la justice et la solidarité nationale. Dans cet autre Burkina, Philippe Ouédraogo entend faire respecter et promouvoir les libertés individuelles et collectives, la démocratie et le pluralisme politique et lutter contre toutes les formes de discriminations. Sur le plan de l’emploi, le candidat s’engage une fois élu, à créer 100 000 emplois avant la fin de son mandat.

Rendre l’éducation accessible à tous et faire reculer l’analphabétisme et l’ignorance, tel est l’objectif de la politique éducationnelle du candidat Ouédraogo. Avant la fin de son mandat, celui qui aspire au fauteuil de président compte amener le taux de scolarisation brut à 75 % au minimum. Dans le domaine de la santé, Philippe Ouédraogo a pour ambition de rendre les soins médicaux et les médicaments essentiels accessibles à tous. En outre, il prévoit généraliser le système de sécurité sociale et d’assurance maladies. Le développement des arts, la culture et les sports figure en bonne place dans le programme du candidat. Par ailleurs, il compte en faire une source d’emplois qualifiés permanents. Philippe Ouédraogo se propose aussi d’élargir et équilibrer les recettes fiscales pour renforcer le budget de l’Etat afin de financer les mesures proposées du programme, mettre fin aux déficits systématiques et traquer les détournements et la corruption.

Quant au domaine de la politique extérieure, le candidat des trois partis précités, s’engage à soutenir l’intégration régionale, favoriser l’entente et la coopération entre les peuples d’Afrique et du monde et faire respecter les intérêts du Burkina Faso.

Dano, pour commencer

Pour susciter l’adhésion du plus grand nombre à son programme, Philippe Ouédraogo sillonnera, une vingtaine de provinces durant les vingt et un jours de la campagne électorale.

Pour commencer, c’est Dano dans la province du Ioba qui accueille le candidat et son staff le 22 octobre 2005.

Ces rencontres avec l’électorat, se feront à travers des meetings et des assemblées générales, selon les localités. Lors de ces rendez-vous, le message politique du candidat Ouédraogo se déclinera essentiellement en deux thèmes. Si le premier thème consiste à dresser le bilan du pouvoir de la IVe République et des mandats de Blaise Compaoré après quatorze (14) années passées au pouvoir, le second traitera du programme du candidat proprement dit.

Pour mener à bien cette campagne présidentielle, une coordination nationale de la campagne, chargée de la supervision de toutes les activités liées à cette activité a été mis en place. Elle est dirigée par Bâ Sambo Yssouf, président du PDS.

C’est avec le slogan « avec Philippe Ouédraogo, un autre Burkina est possible » que le polytechnicien, entend « populariser » son message politique.

Gabriel SAMA (gabsam01@yahoo.fr)


Qui est Philippe Ouédraogo ?

Philippe Ouédraogo, candidat à la présidence du Faso le 13 novembre prochain est né le 15 juillet 1942 à Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa. Cinquième fils d’une grande famille, Philippe Ouédraogo effectuera tout son cursus primaire et secondaire au Niger où son père, Dagnoudou Michel Ouédraogo a servi comme directeur d’écoles et inspecteur de l’enseignement primaire. En 1954, le jeune Philippe se classera premier de tout le Niger au concours d’entrée en 6e et 3e du centre d’examen de Niamey au Certificat d’études primaires.

Titulaire du Baccalauréat en juin 1961, série Mathématiques élémentaires, avec pour la première fois au lycée national de Niamey, une mention bien, il bénéficiera d’une bourse d’études supérieures du Fonds d’aide et de Coopération français, au titre du Niger. Après deux années aux classes préparatoires aux grandes écoles, respectivement dans les lycées Victor Hugo de Besançon et Louis-Le-Grand à Paris, il réussit à plusieurs concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieur en 1964. Philippe Ouédraogo, choisit naturellement de rentrer à la prestigieuse Ecole polytechnique.

En tant que polytechnicien, il a eu l’honneur de défiler deux fois avec ses camarades d’écoles, en tête des écoles d’officiers et des troupes à l’occasion de la fête nationale française les 14 juillet 1965 et 1966. Après avoir achevé avec succès les cours de l’Ecole polytechnique, il choisit comme école d’application, l’Ecole nationale supérieure de mines de Paris qu’il fréquenta de 1966 à 1968.

Nanti du diplôme d’ingénieur des mines, Philippe regagnera le Burkina Faso et est intégré dans la Fonction publique comme ingénieur du corps de la géologie et des mines. Sur le plan professionnel, Philippe Ouédraogo a assumé dès sa rentrée au pays, plusieurs responsabilités : chef du service des mines (1968-69), directeur adjoint de la géologie et des mines (196970), directeur de la géologie et des mines (1970-73), directeur général de l’Office des projets Tambao (1973-1982), chef du service de l’industrie et des mines à l’Autorité du Liptako-Gourma.

Il a aussi exercé dans le privé comme entre autres, administrateur délégué de la Société voltaïque de textiles (Voltex) de 1973 à 1977, directeur adjoint de la Société d’études, d’engineering et d’électricité (SEEE) à Abidjan de 1982 à 1983.

Sur le plan syndical, Philippe Ouédraogo a été un des grands animateurs du mouvement syndical dans les années 1970, notamment au sein du Syndicat des techniciens et ouvriers voltaïques (STOV), et de la Ligue patriotique pour le développement (LIPAD). Sur le plan politique, Philippe Ouédraogo a occupé et occupe toujours des responsabilités au sein du Parti africain de l’indépendance (PAI).

Philippe Ouédraogo a occupé de hautes responsabilités d’Etat : haut-commissaire au plan en 1973, ministre de l’Equipement et des communications de 1983 à 1984, sous la Révolution, président du Conseil économique et social de 1993 à 1996. Depuis juin 2002, Philippe Ouédraogo est député à l’Assemblée nationale.

G.S.
Sidwaya

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