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Me Bénéwendé Stanislas Sankara : du barreau à la présidence du Faso ?

Publié le samedi 22 octobre 2005 à 00h00min

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Parmi les inscrits et les retenus à la course du 13 novembre prochain à la présidence du Faso figure Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Il est le candidat de l’Union pour la Renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS).

Celui-là même que les sondages du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) présentent comme le meilleur de l’opposition et le second après le président sortant, est né le 23 février 1959 à Toessé, village situé dans la province du Passoré. Il est marié et père de trois (03) enfants.

Avocat de formation, il s’est illustré par son intérêt pour les dossiers politico-judiciaires « délicats », de privatisation, de conflits de travail, de recouvrement de créances. Et opinion nationale se rappelle des dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo, David Ouédraogo, Clément Oumarou Ouédraogo, Dabo Boukary, SOREMIB, Faso Fani, X9,...

Le candidat-avocat confie avoir fait ses premiers pas en politique à l’Université de Ouagadougou. Il a été membre du comité d’université, président du Comité de défense de la Révolution (CDR) de l’Ecole supérieure de droit (ESD) et président de la commission culturelle de 1984 à 1986. Il s’est aussi affiché avec le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODM/PP) créé en 1998. En 2000 Me Sankara est à la fondation de la Convention panafricaine sankariste (CPS).

Avant de se retirer au mois de novembre de la même année pour porter sur les fonds baptismaux l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS, un parti dont il devient le président. L’UNIR/MS adhère au groupe du G 14 et récemment, « Alternance 2005 », une coalition mise en place dans le cadre de l’élection présidentielle qui s’annonce. Deux ans après sa création, le parti de Me Sankara baptisé par certain « parti de l’œuf », prend part aux élections législatives de 2002 s’en sorti avec trois (03) députés.

A l’Assemblée nationale, il a occupé la présidence du groupe parlementaire « Justice et Démocratie » et a été membre du parlement panafricain. Depuis le 06 juin dernier, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a rendu sa démission à l’Assemblée nationale et au parlement panafricain pour mieux s’investir dans la conquête de la présidence du Faso. Il propose aux Burkinabè « Le programme alternatif Sankariste » qu’il entend défendre durant la campagne électorale et mettre en œuvre une fois porté à la magistrature suprême.

Avec ce programme, Me Sankara compte aider le peuple burkinabè à prendre ses responsabilités pour oser inventer l’avenir, en créant lui-même et de ses propres mains les fondements matériels de son existence présente et future. Le credo du candidat et son parti à travers ce programme est d’instaurer un Etat de droit responsable, véritablement démocratique qui garantit les libertés, la séparation des pouvoirs, l’intégrité du territoire et les accords internationaux.

Le « Programme alternatif sankariste » tire sa substance du « Sankatisme » que le candidat définit comme étant « ce système qui rejette le libéralisme comme système de gouvernement, parce que celui-ci fait de l’homme un simple maillon de processus de production et maintient le peuple sous la domination du capitalisme international.

Il se démarque aussi du communisme qui, tout en libérant l’homme de l’exploitation de l’homme par l’homme, limite sa liberté et veut que l’homme ne soit rien en dehors de son groupe social. Le Sankarisme magnifie les valeurs sociales et s’enracine dans la culture burkinabè ».

Alassane KARAMA
Sidwaya

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