Le siège de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste
(UNIR/MS) fut le premier à nous recevoir. C’est le président du
comité national de campagne du parti, Yamba Malick
Sawadogo, qui nous entretient des préparatifs au niveau de son
parti. Après l’installation des coordonnateurs régionaux, c’est
celle des coordonnateurs provinciaux qui se poursuit. Des
animations auront lieu tout le long de la campagne au niveau du
siège.

Elles seront assurées par les militants, en majorité des
étudiants. L’UNIR/MS, selon M. Sawadogo, est confiant quant à
l’issue du scrutin. Elle consacrera la victoire du candidat Me
Bénéwendé Sankara. Le premier meeting est prévu pour le 24
octobre 2005 à Gaoua.

Deuxième étape de notre tournée : le siège du Congrès pour la
démocratie et le progrès (CDP). Là, les gens se bousculent bien
que les activités relatives à la campagne aient été confiées à la
direction nationale de campagne du parti. Des habits portant
l’effigie du candidat Blaise Compaoré sont vendus à l’entrée du
bâtiment aux militants et au sympathisants de la formation
politique. Le premier meeting est envisagé pour le 22 octobre à
Bobo Dioulasso.

A Bilbalogo où se situe le siège du Parti pour la démocratie et le
progrès /Parti socialiste (PDP/PS), c’est également la
mobilisation générale. Des rencontres ont eu lieu avec les
commissaires régionaux de campagne. L’optimisme est de
mise chez les militants. "Si nous n’étions pas optimistes, nous
n’irions pas en campagne" fait remarquer l’un d’entre eux.

Le
premier meeting du parti aura lieu le 23 octobre à Bobo
Dioulasso.
La dernière étape de notre tournée fut le siège du Mouvement
du peuple pour le socialisme/Parti fédéral du Dr Emile Paré. Ici,
les militants venaient de nettoyer les locaux et leurs environs.
Quant au premier meeting, il se tiendra le 25 octobre 2005 à
Fada N’Gourma.

Si la mobilisation est générale dans les états-majors des
partis, une question cependant les préoccupe : le retrait des
cartes d’électeur par les militants, surtout dans les villes de
Ouagadougou et de Bobo Dioulasso. Sur le désistement du Me
Hermann Yaméogo, nos interlocuteurs disent respecter son
choix. Toutefois, certains, comme Yamba Malick Sawadogo,
regrettent le fait qu’il n’ait pas épuisé tous les recours légaux,
étant donné qu’il n’a pas formulé un recours devant le Conseil
constitutionnel. A les en croire, son retrait n’aura aucune
incidence sur les résultats des partis de l’opposition.

Par Grégoire B. BAZIE
Le Pays