Présidentielle 2005 : Mariam Sankara vote Me Sankara
- Me Sankara
A l’occasion du 18e anniversaire de l’assassinat du président Thomas, Mariam Sankara a adressé le message ci-après aux Burkinabè. Pour la présidentielle, elle appelle les sankaristes à l’unité autour de la candidature de Me Bénéwendé Sankara.
Voilà maintenant 18 ans que nous luttons de façon multiforme, pour la mémoire du président Thomas Sankara et pour perpétuer son idéal, fait de dignité, d’intégrité et de véritable progrès pour les peuples burkinabè et africains.
Pendant 18 ans, sans répit, nous avons ensemble engagé une croisade contre l’impunité du lâche assassinat du président Thomas Sankara, de ses compagnons et de tous ceux qui sont tombés sous les coups de la violence politique injustifiée. Chers amis et chers compagnons de lutte, comme je vous le disais il y a deux ans, notre fidélité et notre combat acharné contre toute sorte d’impunité au Burkina Faso me donnent des raisons de croire à un avenir meilleur.
Aujourd’hui une belle opportunité s’offre aux patriotes et démocrates sincères, qui croient en l’avenir du Burkina Faso. En effet, l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 est une formidable occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays, en lui apportant l’alternance. Mais pour arriver à cette alternance attendue par toutes les forces vives de notre pays, il faut une convergence de tous les sankaristes vers un objectif commun et une candidature unique. Cette candidature unique des sankaristes s’impose dans le seul intérêt du peuple burkinabè.
Courageusement et au-delà des intérêts personnels, j’invite donc tous les sankaristes à soutenir celui qui porte le mieux toutes les chances et tous les espoirs du peuple burkinabè. Car j’ai la ferme conviction que la candidature de maître Bénéwendé Sankara doit être encouragée et soutenue par tous les sankaristes, mais aussi par tous nos compatriotes voulant un changement salvateur, dans l’acceptation de nos différences. C’est donc en rangs serrés, que nous devons aller à l’élection du 13 novembre 2005, toujours mobilisés et déterminés.
Je souhaite que les enseignements et la mémoire du président Thomas Sankara - toujours vivaces dans le monde - vous accompagnent et vous guident dans toutes vos actions, pour un mieux-être du peuple burkinabè. La commémoration du 18e anniversaire de l’assassinat du président Thomas Sankara me donne l’occasion de vous rappeler que seule la lutte paie.
Je vous souhaite bon courage
Montpellier, le 15 octobre 2005
Mariam Sankara
L’Observateur
Vos commentaires
1. Le 18 octobre 2005 à 11:38, par Yves Sangaré l’ivoirien (Abidjan Cocody) En réponse à : > Présidentielle 2005 : Mariam Sankara vote Me Sankara
Merci Madame pour votre message. La mort tragique de votre mari ne restera jamais impunie.La loi divine tombera sur les auteurs et les instigateurs dont Blaise Compaoré de ce crime crapuleux.
Ces hommes se caheront partout sur terre mais pas devant dieu qui les frappera au moment opportun .
L’afrique a perdu en votre mari l’un de ses valeureux enfants.Puisse son ame repose en paix .
merci
Le 21 octobre 2005 à 22:07, par pas utile En réponse à : > Présidentielle 2005 : Mariam Sankara vote Me Sankara
Chère Madame,
Vous avez encore la force de vous battre au milieu de ces requins qui ont arraché brutalement la vie à votre cher époux pour lequel, mon caractère et ma personnalité sont parfaitement en phase.
La mort de ce grand Monsieur a plongé le Burkina dans une "indignité" dont personne ne mesure la portée.
Il suffit de voir comment les burkinabè "peinent" à l’ambassade de France pour obtenir un visa alors que les français n’ont pas besoin d’une carte de séjour chez nous au Burkina. Rien que ça c’est écoeurant.... Il y a encore bien d’autres choses ....
Malheureusement les morts ne peuvent pas parler. Sinon, j’aurai consulté votre défunt mari pour avoir la conduite à tenir.
Castro tient bon à la porte des yankee. Et alors ? La dignité, l’honneur et la résistance à l’opression ne se marchandent pas...
Alors je vous dis bon courage et je ne manquerai pas de vous rendre une visite de courtoisie à l’occasion.
Je rêve de votre retour triomphal au Burkina si un jour, Auguste était appelé à la magistrature suprême de notre pays.
J’aurai 80 ans et je lui raconterai les exploits de son père.