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Diplomatie : le Burkina Faso, un pays respecté sur la scène internationale

Publié le lundi 17 octobre 2005 à 07h23min

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Youssouf Ouédraogo et Colin Powell

Depuis son accession au pouvoir, Blaise Compaoré est parvenu à faire du Burkina un pays respecté en Afrique et dans le monde. Ouagadougou est devenue un haut lieu de la diplomatie africaine. Les sommets de Chefs d’Etat s’y succèdent, les colloques et séminaires de très haut niveau y fleurissent.

De septembre 2004 à juin 2005, soit en l’espace de 10 mois, Ouagadougou aura ainsi accueilli trois sommets prestigieux : Union africaine, Francophonie, Communauté des Etats sahélo-sahariens. Bref, la diplomatie burkinabè s’impose aujourd’hui au plan international, avec pour axes essentiels le bon voisinage, l’intégration africaine, la contribution à l’instauration d’un monde multipolaire de justice et de solidarité.

Le Burkina de Blaise Compaoré conçoit son développement dans un environnement sous-régional et africain stable. Il s’est appliqué à nouer les meilleurs rapports possibles avec les Etats voisins. Il s’est investi pleinement dans la résolution de tous les conflits qui déchirent l’Afrique de l’ouest, mais aussi d’autres parties du continent ; il continue de s’impliquer pour trouver des solutions durables aux crises résiduelles. Ouagadougou est régulièrement consultée pour la mise en oeuvre de plans de règlement de crises et cela, parce que sa médiation dans plusieurs conflits armés ou crises politiques a montré son efficacité.

Le Burkina a ainsi largement contribué à la résolution des crises au Togo, au Niger et au Mali(problème touareg), au Liberia, en Sierra Leone, du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée, sans oublier les interventions au Congo-Brazzaville, au Burundi, au Rwanda, ou aux Comores... Mais le Pays des hommes intègres s’est parfois trouvé accusé d’ingérences dans les affaires d’autres Etats. Les seules « preuves » fondant de telles accusations résideraient dans le fait que des personnes ayant fui le régime de leur pays, se sont trouvés, à un moment donné, au Burkina.

De fait, le Burkina n’a jamais fermé ses frontières à aucun Africain demandant l’asile, ou qui fuit tout simplement sa terre d’origine car les conditions pour sa survie n’y sont plus assurés. La vérité, c’est que la plupart des conflits prennent leur source dans la mal-gouvernance : confiscation du pouvoir, refus de l’ouverture démocratique, gabégie,etc...

Le dynamisme de la politique étrangère du Burkina, avec pour mots clés pragmatisme et réalisme lui a permis d’élargir le cercle de ses amis. Il s’est ouvert à un plus grand nombre de pays, tout en conservant d’excellentes relations avec ses partenaires traditionnels, essentiellement européens. Cette ouverture s’est notamment opérée en direction des pays d’Asie dont l’évolution économique est porteuse d’enseignements pour les Etats africains. Le Japon, les deux Corées, la République de Chine, Singapour, l’Inde, l’Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam, la Malaisie figurent ainsi parmi les principaux pays où le Président Blaise Compaoré a effectué une visite depuis son accession au pouvoir. Avec les partenaires traditionnels que sont l’Allemagne, le Canada,la France et plus généralement l’Union européenne, les relations ont toujours été au beau fixe. Elles sont en progrès très sensibles avec les Etats-Unis, comme l’attestent le fait que le Burkina a été retenu en 2004 par le Gouvernement des Etats-Unis au bénéfice de l’Accord sur la croissance et les opportunités pour l’Afrique (AGOA), et le séjour fructueux du Président directeur général du fonds américain du Millénaire au Burkina, en juillet 2005.

Le besoin d’élargir son cercle d’amitié a également conduit le Burkina à donner une nouvelle impulsion à ses relations avec des pays arabes comme le Koweit ou les Emirats arabes unis. Les visites effectuées par le Président du Faso ont éveillé dans ces pays un réel intérêt pour le Burkina.

Jadis peu ou mal connu dans ces parties du monde, le Pays des hommes intègres y apparaît plus en plus comme un pays sûr, jouissant d’une grande stabilité politique et sociale, gérant son économie avec rigueur. Du coup, ce sont de nouvelles perspectives qui s’ouvrent pour le Burkina, tant dans le domaine de l’aide publique au développement, que dans celui de l’investissement privé.

En même temps qu’il s’attache à renforcer les relations d’Etat à Etat, le Burkina accorde une place de choix à la coopération décentralisée, qui offre aux collectivités locales burkinabè l’opportunité de tisser de fructueux liens avec des villes et organisations non gouvernementales étrangères. Cette forme de coopération, essentiellement fondée sur les notions d’amitié, de partage et de solidarité, présente l’avantage d’être mieux adaptée aux besoins des populations. La grande nouveauté de ces dernières années réside dans la reconnaissance au plus haut niveau de l’importance de la coopération décentralisée. Trois fois (en 1994, 1997 et 2001), Blaise Compaoré est allé à la rencontre des acteurs de la coopération décentralisée franco-burkinabè, d’abord pour leur rendre un hommage mérité, ensuite, pour faire le point des difficultés rencontrées sur le terrain.

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2005 à 09:39 En réponse à : > Diplomatie : le Burkina Faso, un pays respecté sur la scène internationale

    Nous ne sommes pas des acquis pour votre cause ; allez faire les éloges de Blaise ailleurs.

    Bien avant l’arrivée de Blaise, le Burkina était respecté de l’extérieur. Blaise est venu brisé le respect intérieur et extérieur de notre pays et il a soudoyé certains exprits pour faire oblier les choses maccabres qu’il a commises...

    Arrêtez d’allez chercher des articles publicitaires sur le site de Blaise et venir nous les balancer ici si vous avez du respect pour les internautes qui consultent votre site ; nous connaissons le site de Blaise ...

    • Le 17 octobre 2005 à 13:45, par Lefaso.net En réponse à : > Diplomatie : le Burkina Faso, un pays respecté sur la scène internationale

      On ne vous demande pas d’être acquis à quelque cause que ce soit.

      Vous ne pouvez pas interdire de parler de qui on veut sur le site, que ce soit Blaise Comaporé ou un autre. Mais vous êtes libre d’y venir ou pas.

      Que Blaise Compaoré ait brisé le respect de notre pays, c’est votre point de vue et vous avez le droit de le dire.

      Sachez que 99,99% des articles publiés ici proviennent d’autres sites. Et si vous trouvez que le site de campagne de Blaise Compaoré en cette période de campagne n’est pas une source, et que l’on vous manque du respect en y faisant référence, vous pouvez aller vous faire respecter ailleurs... Respectueusement !

      C. Paré

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